Guadeloupe : un nom qui a voyagé autant que Christophe Colomb !
- Didi
- 6 avr.
- 2 min de lecture

Il était une fois, dans les eaux chaudes des Caraïbes, une île magnifique, toute vêtue de vert et bordée de bleu : Karukera, "l'île aux belles eaux", comme l'avaient joliment appelée ses
premiers habitants, les Amérindiens. Cascades, rivières fraîches, plages dorées... bref, le décor parfait pour une carte postale (avant l'invention de la carte postale, évidemment).
Puis, un beau jour de 1493, Christophe Colomb débarque, moustache au vent, bottes crottées de sel, prêt à planter son drapeau sur tout ce qui ressemble à une terre ferme. En découvrant Karukera, il n’est pas seulement ébloui par la beauté des lieux — il pense aussi très fort à une petite chapelle espagnole qui lui tient à cœur : le monastère de Santa María de Guadalupe de Extremadura.
Oui, au lieu de laisser parler l'inspiration locale (genre "Île des Belles Eaux" ou "Terre du Soleil Couchant"), Colomb dégaine direct son carnet de pèlerin et baptise l'île d'un nom à rallonge. Imaginez les indigènes écarquillant les yeux : "San-ta Ma-rí-a de Gua-da-lu-pe de Ex-tre-ma-du-ra ?!" Essayez de le crier en courant après une mangouste, vous verrez que ce n'est pas pratique.
Heureusement, avec le temps, on a gardé que "Guadeloupe" — plus simple, plus rapide, plus stylé. Une sorte de relooking linguistique avant l'heure !
Alors, la prochaine fois que vous savourerez un sorbet coco sur la plage, pensez à cette histoire improbable :
Une île paradisiaque, un explorateur un peu nostalgique, et un nom espagnol devenu aujourd'hui synonyme de soleil, de rhum et de bonne humeur.
Moralité : parfois, il suffit d’un peu d’histoire... et d’un raccourci bien senti !
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